11 janvier 2006

Partage d'un gâteau non cuit

Suite aux récentes sorties décevantes de Daddah à travers des interviews et des conférences de presse, je me permets de vous écrire aujourd'hui. Il est devenu clair que le discours de Daddah ne plaît à personne, toute l'élite du pays l'a critiqué énergiquement et solennellement, un discours incohérent, peu convaincant, dépourvu d'idées rénovatrices, bref un discours plutôt destiné à la consommation extérieure pour rassurer l'occident.

Tout cela parait normal !

Sûr de remporter les élections, sous estimant ainsi toute la classe politique, tout un peuple qui n'a pas encore fait son choix; dans le même ordre d'idées selon des proches à lui dignes de confiance, ce dernier se comporte déjà comme un président mais heureusement pas encore élu, a déjà nommé quelques membres de son "futur gouvernement" fictif et qu'il est penché ces jours sur la nomination du corps diplomatique qui représentera notre pays. Certains parlent déjà de Abdellahi Ould Hormetalla comme ambassadeur en France, ben Ali comme directeur de l'AMI.

Au nom de toute l'humanité je demande à Daddah, de la patience, du respect de l'autre et surtout de la modestie fortement conseillé part notre sainte religion.

Saviez-vous que Daddah, durant les journées des concertations, a eu du mal à se présenter?

Alors que Cbih, Messoud l'ont fait honorablement et conformément aux règles.

Fidèle à sa ligne, celle des ralliements avec les forces tribales, les tribus tout court, Ahmed Daddah mène une pré campagne très critiquée même par son entourage au point que certains salons à Nouakchott parlent des défections éminentes de certaines figures de son ancienne garde dans les prochains jours.

En tout état de cause, Taya est parti, l'origine de tous les maux selon daddah, et le peuple mauritanien commence à voir plus clair de la sincérité de nos leaders politiques et la clarté de leurs programmes bref leur crédibilité et leur aptitude à gouverner le pays.

Quoiqu'il en soit les prochaines élections vont sans doute trancher notre préoccupation. En attendant d'y arriver, il serait sage, je crois de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Auteur : Taher sidi Brahim