08 août 2008

En ce jour de deuil pour la démocratie naissante : A.O.D nous a tuer ! *

En ce jour de deuil pour la démocratie naissante : A.O.D nous a tuer !

Laissons tomber la communauté internationale, c’est fini, la communauté internationale n’agit qu’après les cris , les larmes et les deuils par cimetières entiers, que Dieu nous en préserve, mais c’est fini il faut maintenant oublier, c’est fini.

Qu’est-ce qui a pris Sidioca de s’attaquer aux généraux quand il pouvait encore dissoudre ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

Sans doute en a-t-il eu marre de ce pays où l’hypocrisie règne en maître, il a commis des erreurs terribles surtout s’entourer des RV, l’ont-ils suffisamment encerclés et ont-ils voulu se servir de lui contre les généraux, qui peut le savoir ?

Je n’ose croire que dans cette affaire c’était sidioca contre les généraux, il manque dans cette bataille un troisième front celui de l’ancien régime pur et dur qui en veut à aziz et autres de les avoir privé de Taya Sans la fondation K.B , sidioca y serait-il encore et autrement ?

Nous saurons un jour peut-être la vérité, passons Mais plus grave que tout c’est cette déclaration du RFD En ce jour, de deuil pour la démocratie naissante, A.O.D vient de prouver à ceux qui ne le connaissaient pas qu’il est un ennemi de la démocratie quand elle ne sert pas sa soif de pouvoir je respecte infiniment les militants du RFD , et je me bats avec mes pauvres moyens toujours du côté de l’opposition historique même si je montre du doigt leurs faiblesses, mais là c’est trop, plus jamais tant que monsieur sera le président du RFD, je ne saurais le respecter au-delà du respect dû à l’âge, car il donne ici toutes les armes à l’illégalité !

la communauté internationale pourra dire :

« voyez même le chef de l’opposition est pour le coup ! et le peuple est silencieux » .

Trahison !

C’est honteux, gratuit, et tous les mots jusqu’aux front cinglant de la trahison !

Ce monsieur est d’une génération perdue pour la démocratie, ce monsieur a peut-être trop souffert trop combattu en vain, le voilà ennemi de la démocratie par ce syndrome bien connu c’est celui de Stockholm, c’est clinique, il en est atteint: la preuve !

Il cautionne les bourreaux de toute sa vie !

Comment peut-il aujourd'hui en ce jour de deuil pour la démocratie ne même pas faire un communiqué "d'honneur", lisez ce communiqué on y lit la satisfaction des « gens qui restent derrière « comme dit le coran, les gens qui jubilent de voir leur ennemi politique quitter la scène démocratique et l'emporter avec lui !

On y lit la toute l’infâme satisfaction qui n'ayant jamais pu donner à l'opinion de quoi prendre "acte" de bravoure, du moins depuis qu'il a réalisé qu'il ne serait plus président, il n’y a donc que cela qui compte, il prend acte !

De quoi donc prend-t-il acte !

Nous pouvons remplir des bibliothèques entières de « prendre acte » de son impuissance et de sa connivence avec le système . Le statut l’a tuer, selon la formule consacrée !

Il étouffe l’opposition , insulte le sens de la responsabilité politique, le tout pour sa soif de pouvoir, qui après lui avoir fait perdre la raison , lui fait perdre aujourd’hui le sens de l’honneur quand on est un homme qui se dit se battre pour la démocratie et la légalité !

Le voilà au sommet de l’intrigue pour la justifier et la cautionner du haut de son statut de chef de l’opposition !

Faux !

Chef de son propre chef !

chef pour soi et contre la démocratie s’il le faut !

la preuve !

C’est petit !

petit !

tellement petit !

c’est une honte pour l’opposition entière des déclarations pareilles :

une honte !

infâme trahison !

Ce monsieur est assoiffé de pouvoir c’est donc vrai, monsieur est une graine de dictateur c’est aussi vrai car pour perdre son sang , surtout quand on est à l’abri, et faire de pareille déclaration, il faut une dose d’aveuglement dans le cœur qui n’est plus compatible avec un quelconque souci de justice et de sens des responsabilités en pareille circonstances

Ne pouvait-il pas au moins dans sa déclaration trouver des mots pour faire passer la pilule aux amis de la démocratie

lui dit non non non à la démocratie et oui oui oui à l'armée, puisse dieu le faire un jour président et le jeter aussi dehors pour qu'il goûte un peu ce qu'il justifie car il oublie au passage que Daddah le grand en est sorti de la même manière et depuis nous connaissons la suite Rien ne te coûtait de jouer la carte de la légalité, tu as un carnet d'adresse, tu pouvais trouver là une occasion de te battre ou à défaut de vous taire ne pas salir tous les opposants embarqués dans la honte avec cette déclaration, non tu préfères rester derrière les baïonnettes , les pousser à fond et crier " assassin hier, héro aujourd’hui" .

Trahison !
Tu assassines la seule cause reste !

Tu cautionnes ce que tu as toujours combattu !

Tu justifies ce qui fait honte à tous les démocrates de ce pays ! Vive la démocratie ! Vive les opposants de toujours !

Vive Sidioca pour avoir eu le courage délirant d’oser prendre une décision suicidaire qui prouve que dans ce pays le faible c e n’est pas lui, les impuissants ce n’est pas lui, les faibles c’est ceux qui se taisent, les faibles c’est tous ceux qui se cachent quand ce pauvre pays continue de sombrer !

les faibles c’est tous ceux qui tremblent derrière leur trou et passent leur temps à agiter le peuple comme s’ils étaient des exemples, les faibles c’est toute cette classe politique vieillissante qui se dit l’élite et qui toujours se cache aux heures sombres de l’histoire, le faible ce n’est plus sidioca , c’est nous tous , la trahison vient comme toujours de la société civile et notre chef c’est lui A.O.D chef de l’opposition qui cautionne les coups d’états !

Trahison !

Honte à toi!

tu payes déjà et tu le payeras, tu resteras dans l'histoire, même président demain , tu resteras Daddah tout court et quand au ciel tu retrouvas Daddah le grand, là encore vous ne serez pas tout à fait du même côté

Diko Diko

(*)Source :

http://fr.groups.yahoo.com/group/flamnet/message/33038

L'HEURE DE AHMED OULD DADDAH*

Les grands événements révèlent les grands hommes. Le chef de file de l´opposition statutaire a incarné pendant de longues années l´opposition tout court, expérimentant vexations, humiliations et brimades.
Plus que tout autre, il sait quel prix payer pour accéder au club fermé des pays jouissant du privilège de désigner librement et démocratiquement leurs représentants. C´est donc tout naturellement que les regards se tournent vers lui quand l´avenir de la nation est tout entier hypothéqué par la gravité des moments que vit notre chère Mauritanie.

L´élégance, la hauteur, le sens de l´Histoire et de l´Etat se liguent pour lui commander de monter au rostre et de sauver ce qui est plus grand que lui et que tous : la pérennité des institutions de la Mauritanie éternelle. Cet idéal va au-delà de la personne de son adversaire de naguère, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, président élu de la République Islamique de Mauritanie. Le combat n´est pas de défendre un homme, car le destin politique de Sidi Ould Cheikh Abdallahi compte si peu devant l´importance des enjeux.

Il y a peu, j´évoquais l´attitude de Boris ELTSINE dans des circonstances quasi identiques (http://souslatente.blogspot.com/2008/07/allende-et-pinochetgorbatchev-et.html): une animosité profonde caractérisait les relations entre ELTSINE, président de la Fédération de Russie et GORBATCHEV Secrétaire Général du Comité Central du Parti Communiste, Président de l´Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Pourtant, lorsque le second fut renversé et exilé en Crimée lors du putsch de Moscou en 1991, c´est bien son ennemi juré qui volera au secours...de la démocratie en rétablissant l´ordre constitutionnel, sans pour autant oublier son combat et ses objectifs. Quand le destin de la Nation est engagé, il faut savoir taire les ambitions personnelles. Et le peuple saura s´en souvenir.

Sidi Ould Cheikh Abdallahi porte certes une responsabilité importante dans le sort qui a finalement été réservé à notre démocratie, mais son interpellation ne pouvait-elle vraiment pas se dérouler dans le cadre défini par la constitution ? Il est peut être coupable. Admettons. Le seul combat à mener était alors de le contraindre à répondre de ses fautes devant les mécanismes constitutionnels : une haute cour de justice à lui imposer au besoin. Et si sa culpabilité est mise en évidence, on eut pu le démettre et laisser le président du Sénat assurer l´intérim le temps d´organiser de nouvelles élections. La procédure en eut gagné en clarté et en propreté et c´est le combat qui aurait dû être celui du leader de l´opposition. S´il croit vraiment aux règles du jeu démocratique, il se doit de défendre l´ordre constitutionnel ; et qu´il ne se berce pas d´illusions. La vie est impitoyable avec les rêveurs et le réveil risque d´être douloureux. Pourquoi ceux qui ont renversé Sidi après l´avoir fait roi épargneront-ils un autre qu´ils auront placé sur le capot de leur Jeep jusqu´au palais présidentiel ?
C´est l´heure des choix : ou notre démocratie devient et demeure l´expression et le respect du choix souverain du peuple, à défendre au besoin par tous et par tous les moyens (si l´armée doit jouer un rôle dans la politique, puisqu´il ne peut en être autrement, ce doit être celui-là et celui-là seul) ou elle se place définitivement sous la tutelle de la caserne. Au garde-à-vous et en rangs serrés.

Abdoulaye DIAGANA
France
http://www.souslatente.blogspot.com/

(*)Source :
http://fr.groups.yahoo.com/group/flamnet/message/33079